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Le phenomene de l'argent ramene t il les relations humains a des relations d'interets ?

16 juin 2011

l'argent l'individualisme

 

L’auteur des lignes ci-dessous déplore la mise en avant, par certaines personnes, de leurs richesses, au détriment des relations humaines. Une considération qui, regrette-t-il, détériore lesdites relations.

L’idée du gain facile dénature les relations humaines. Aussi, convient-il de donner un autre entendement de l’élément d’échange qu’est l’argent pour plus d’équité et d’harmonie dans nos sociétés. L’argent qui, jadis, était un moyen d’échange a quitté cette sphère pour être un tout. La sagesse des peuples nous enseigne depuis longtemps que "L’argent ne fait pas le bonheur". "Mais il y contribue !", ajoutent ceux qui ne partagent pas le même esprit de détachement. L’argent, qui n’était sans doute à l’origine qu’un moyen d’échange commode, est devenu peu à peu un symbole. De nos jours, il représente tout, absolument tout. Avec l’argent on s’achète des aliments, des vêtements, on se met sous un toit, on s’offre toute une gamme de plaisirs variés.

Certains prétendent même acheter avec de l’argent toute sorte de services, de la considération, des honneurs, de la reconnaissance, de l’amour et même des consciences. Tant qu’il s’agit d’objets matériels représentant une valeur cotée sur le marché, on ne se trompe guère quant à l’usage normal de l’argent. Mais s’il est question de se procurer, grâce à lui, des valeurs réelles qui ne sont pas trébuchantes, on risque de se tromper lourdement. Les services procurés par l’argent ne sauraient être désintéressés. La considération que nous portons sur les possibilités financières de celui qu’on honore ne saurait se prolonger que le temps que durent les largesses de l’homme considéré. L’amour que procure l’argent ne peut être qu’une contrefaçon du sentiment vrai. Quant aux consciences, dès qu’on y réfléchit, on se rend compte que ce serait un crime de chercher à les acheter. Et pourtant, cela se fait.

On promet une récompense à ceux qui consentiraient à faire taire leurs scrupules. Les bourreaux de Norbert Zongo ne nous diront pas le contraire. Hors, il n’y a pas de pire esclavage que celui de la pensée. Norbert l’avait toujours exprimé dans son journal à travers ce titre : "L’Indépendant sera indépendant ou ne sera pas" Ceux qui, de nos jours ne travaillent pas pour de l’argent, qui n’évaluent pas leurs efforts en billets de banque, sont regardés avec surprise, presque avec mépris : ces gens là ne sont pas débrouillards, ils manquent de sens pratique. Faites un tour dans les sites aurifères pour voir. Ce qui s’y passe est indescriptible. Cet appât du gain rapide transforme certains prospecteurs en tigres. Tous les sentiments humains sont oubliés. Le désir intense de posséder l’argent les pousse à faire fi d’une vie humaine. L’argent malgré tous les avantages et les plaisirs qu’il peut apporter, est un corrupteur.

Il vient au bout des meilleures intentions. On se promettait par exemple de venir en aide au pauvre qui était son ami, mais quand arrive la fortune, l’on trouve soudain qu’on en a tout juste assez pour soi. Les conséquences néfastes sont nombreuses. Pour peu que nous ayons une petite parcelle de pouvoir (chef de service, président d’un pays....) des lois de tous genres nombreuses et tatillonnes sont promulguées, des constitutions modifiées. Tout un système de rouage doit être mis en place pour notre égoïsme. Le comble, on ne se rend même pas compte que cela nous coûte cher. Les hommes du point de vue moral sont égaux c’est-à-dire que chacun a droit au respect. Lorsque les richesses sont acquises moralement, elles représentent du travail, de l’intelligence. A mes frères burkinabè, faisons du travail une arme pour notre développement.

Pascal Tiendrebeogo Instituteur certifié dans la C.E.B de Saponé N°1

Le Pays

 

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16 juin 2011

l'argent moteur individuel et social selon platon

 

L'argent, moteur individuel et social

 

Platon affirme que le désir d'acquérir se répand dans tout le corps social, s'y dissémine pour exister hors de toute limitation. La dynamique du champ social devient le désir illimité d'acquérir. Pour le philosophe, ce nouveau critère va inexorablement conduire à une inégalité croissante dans la répartition des richesses qui engendrera des conflits au sein même de la société. Ceci mènera les hommes à aspirer à un nouveau mode de société autour d'un principe central, l'égalité. Le moteur de cette nouvelle société est toujours la richesse mais pour tous. De ce principe égalitaire dérive la liberté pour chacun de faire ce qu'il désire faire ou ce qui lui plaît. (Ce que Platon appelle la démocratie)

16 juin 2011

l'argent favorise les liens sociaux

 

L'argent favorise les liens à la fois sociaux et commerciaux entre les hommes

L'argent est «un phénomène sociologique, une forme de réciprocité d'action entre les hommes» Georg Simmel.

L'argent comme «outil absolu». Il cherche à compenser son infériorité sociale. Le rôle de l'argent est de relier les désirs individuels de la société en donnant un sens et une valeur à chaque chose. Donner et recevoir sont les deux pôles de la relation d'échanges. L'argent constitue le moyen de cet échange. Ainsi l'argent occupe donc une fonction de médiateur entre soi et les autres pour maintenir la possibilité de pouvoir échanger. L'argent, concept de valeur marchande, libère les individus des liens de soumission à l'autre en mettant en place une relation : vendeur et acheteur.

La monnaie est au cœur des sociétés car elle exprime la qualité du lien social ,la confiance ou la défiance dans le vivre ensemble. C 'est un signe de confiance et bien plus qu'un phénomène ,c'est un fait social total.

 

16 juin 2011

Les avares

 

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Domaine peinture
Dénomination tableau
Auteur/exécutant BUTTET Jeanne de
Titre Les Avares
Période création/exécution 4e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
Lieu de conservation

Chambéry ; musée des beaux-arts

 

Ici on observe l'oeuvre des  avares representatif du malheur apporter par l'argent.On peut voir ici que la personne prefére l'argent plutot que le visage peint de son defin mari .L'argent enfonce dans la sollitude et l'egoisme et fait oublier les vraies valeurs tel que la famille , la religion ect .De plus ,le visage du mari peint sur la photo regarde lui aussi l'argent .L'auteur vise a montré jusqu'au l'argent peut amener .A travers la mort il pense quand meme a l'argent .L'argent a pour valeur l'absolue .Ici aucun signe de religion ni de croyance ni de dieu ou autres l'argent est au dessus de tout cela .


16 juin 2011

l'individualisme et massification par platon

 

individualisme et massification

 

Dans cette nouvelle société, l'unité du peuple est remplacée par l'atomisation. D'une part, chacun ne vise que la satisfaction de ses propres désirs, ce qui conduit à l'individualisme. D'autre part, dans la société égalitaire, l'activité économique tend à rendre les hommes concurrentiels, donc à les séparer les uns des autres, à défaire tout lien social. Ces sociétés avides sont facteur d'émiettement, de dissolution de tout lien et engendrent la perte de la notion de bien commun, des lois, du principe de cohésion et solidarité. Cette absence de solidarité vaut entre les hommes mais aussi avec l'univers et la nature. Platon évoque «l'amitié cosmiqu » brisée.
Ce type de société (que Platon appelle ochlocratie) est une forme dégénérée de la démocratie qui se caractérise par la lutte quotidienne entre les individus et le règne de la force. Ce n'est plus le bien commun qui fixe les règles mais l'intérêt individuel ou corporatiste. L'ochlocratie désigne également la société de masse où tous les individus se ressemblent dans leurs aspirations, où la foule agrégée tient lieu d'unité.

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16 juin 2011

le role de la monnaie est au centre de l'ariculation entre l'individuelle et le collectif

 

Simmel construit une "sociologie formelle". Cette démarche signifie que pour appréhender une réalité insaisissable, parce que trop complexe, parce que résultant d'une multitude d'actions individuelles, il est nécessaire de s'appuyer sur des modèles, ou constructions mentales qui permettent de comprendre les réalités sociales. On ne peut donc procéder qu'en simplifiant la réalité par des modèles qui représentent des "formes", d'où l'expression de "sociologie formelle".

Cette approche condamne les démarches qui visent plutôt à dégager des lois sociologiques universelles comme l'entreprend Durkheim, par exemple. Les formes, outil d'analyse de Simmel, se présentent comme un idéal qu'on peut rapprocher de l'idéal-type utilisé parWeber, dont la finalité consiste à rendre compréhensibles diverses situations sociales, mais pas toutes comme prétendent le faire des lois sociologiques universelles. Pour Simmel on ne peut pas dégager de régularités sociales macroscopiques universelles du fait que la réalité se présente comme un état aléatoire et instable résultant d'un fourmillement d'interactions individuelles; inutile de chercher à reproduire un réel inaccessible par sa complexité, inutile aussi parce que le résultat n'aurait pas d'intérêt. C'est dans cette démarche intellectuelle que Simmel construit sa "Philosophie de l'argent".

Simmel se penche sur la transformation du lien socialqui résulte des sociétés modernes. Cette transformation va être éclairée par le rôle de la monnaiequi est au centre de l'articulation entre l'individuel et le collectif.

Il s'appuie sur l'invention de l'argent comme outil d'analyse (comme modèle)pour faire apparaître les conséquences de l'utilisation de la monnaie. C'est ainsi qu'au travers d'une multitude de situations sociales, il établit la relation entre l'échange monétaire et l'atomisation de nos sociétésqu'illustre la montée de l'individualisme; mais en même temps, l'argent accentue les interdépendancesentre les individus. Il donne ici "son" explication à la coexistence de cette force centrifuge qui pousse les individus à se dissocier des autres et à valoriser leur unicité et de cette force centripète qui nous rapproche les uns des autres. On se souvient que Durkheimdonne une autre explication de ce phénomène en utilisant le concept de la "division du travail social", générant simultanément de l'individualisme et de la solidarité.

La monnaie, instrument de prédilection d'une société où les échanges sont nombreux et où règnent des valeurs inspirées de la rationalité est un moyen qui fait jeu égal avec les fins. En clair, la monnaie est le moyen le plus efficace, le plus rationnel, car le moins coûteux par sa capacité à se convertir immédiatement en marchandise. Autant les marchandises rapprochent les hommes (interdépendances), autant la monnaie les sépare (individualisme). Ne nous rapprochons pas les uns des autres pour convoiter un bien? Ne nous éloignons pas les uns des autres lorsque la monnaie à changé de mains? A la différence que dans les sociétés modernes, la possession de l'argent est devenue supérieure à la possession des biens.

Ainsi le développement des échanges monétaires a eu pour conséquence une autonomisation de l'individu par rapport à la société. L'argent "travaille" à l'autonomie de chacun. Avant, l'individu se confondait avec des fonctions que la société lui assignait. Aujourd'hui, il les accepte d'autant mieux qu'il les définit ou les choisit lui-même.

Avec l'économie monétaire, la "sphère de l'être" se sépare de la "sphère de l'avoir", L'immédiateté des rapports d'individu à individu de type communautaire (voir F. Tönnies) est remplacée par la mise en place les structures supra-individuelles d'une société moderne. Ici encore, l'individualisation s'en trouve renforcée.

Daniel Bigillon       

16 juin 2011

La valorisation de l'argent

En favorisant les relations sociétaires, l'argent participe à la dissolution des relations communautaires.

 

La valorisation de l'argent comme fin en soi imprègne les rapports sociaux et la culture. Le déclin des valeurs religieuses, la valorisation de l'argent finissent par réduire les valeurs concrètes. Certains comportements montrent que la monnaie est devenue une valeur absolue : L'avare.

La monétarisation universelle se développe, favorisant l'individualisation. La vie en commun se fait de moins en moins sur une base communautaire mais associative ou chacun adhère et cotise volontairement. Le lien social (relation entre les hommes ) devient alors une relation entre les choses.

 

16 juin 2011

0.1 intro

 

Le phénomene de l'argent raméne t-il les relations humaines a des relations d'interets ?

 

 

1°) L'argent peut d'un coté corrompre , voir supprimer ces relations :

 

 

  1. La valorisation de l'argent

  2. La monétarisation Universelle

 

 

2°) L'argent favorise les liens a la fois sociaux et commerciaux entre les hommes :

 

 

  1. L'argent comme "outil absolu"

  2. L'argent language entre les hommes

 

 

Conclusion général :

16 juin 2011

La valorisation de l'argent

La partie "analytique" du livre s'efforce de mettre en évidence la genèse de l'échange monétaire et ses caractéristiques. Pour Simmel, chacun des partenaires de l'échange économique doit sacrifier un objet, donc le mettre à distance, pour obtenir un objet désiré, et ce dans un acte réciproque. Dans cette optique, la valeur des biens échangés n'est pas dans la valeur de l'objet ou dans le temps de travail nécessaire à sa production, mais dans l'échange, "forme originelle et fonction de la vie interindividuelle" : "L'argent n'est rien d'autre que la relativité des objets économiques, incarnée dans une figure spéciale et signifiant leur valeur", écrit-il. Si l'argent succède au troc, d'abord sous forme de substance concrète ou de monnaie-marchandise (peaux, tabac, etc.), il devient, avec le développement des échanges et de l'abstraction, un signe, une quantité mesurable des biens échangeables, indépendante de sa valeur marchande parce que sa valeur repose sur la confiance qu'il inspire. L'argent est "un phénomène sociologique, une forme de la réciprocité d'action entre les hommes", mais l'échange argent-marchandise n'est qu'en apparence un rapport d'équivalence, puisque dans toute relation, y compris amoureuse, c'est celui qui est le plus distancié et détaché qui est en position de supériorité.

L'argent apporte un surcroît de valeur, de considération sociale aux riches, en raison de sa spécificité: il peut exprimer "la totalité des buts". Ces caractéristiques de l'argent comme "outil absolu" expliquent pour Simmel pourquoi l'étranger s'intéresse à l'argent: n'ayant pas tous les droits du citoyen, il cherche à compenser son infériorité sociale. Si l'argent reflète les rapports sociaux et la structure économique de chaque période de l'histoire, il est aussi le reflet des conceptions du monde. Avec le déclin des valeurs religieuses, la valorisation de l'argent comme fin en soi imprègne les rapports sociaux et la culture: les choses finissent par se réduire à leur coût au lieu de représenter des valeurs concrètes. Certains comportements montrent que la monnaie est devenue une valeur absolue: l'avare qui jouit de l'argent qu'il possède sans user de son pouvoir n'est ainsi que l'esclave de cette puissance abstraite.

Dans la partie "synthétique", Simmel étudie les effets de la monétarisation universelle des relations sociales sur la liberté, la culture et le style de vie. L'économie monétaire conduit à de nouvelles formes de dépendance: l'emprunt, l'utilisation des moyens de production dont on n'est pas propriétaire. La division du travail multiplie les dépendances et favorise ainsi leur caractère d'indifférence: on observe une dépersonnalisation des rapports humains. Contrairement aux relations maître-serviteur, l'ouvrier ne dépend plus personnellement de son employeur: en vendant son travail comme une marchandise, sa liberté est plus grande parce que les rapports de subordination sont devenus fonctionnels, mais il n'est pas en mesure de "donner sens à sa liberté" (liberté positive) et celle-ci demeure donc négative et formelle.

Plus la taille d'un groupe s'étend, plus l'économie monétaire se développe, favorisant l'individualisation et l'autonomie de ses membres. La vie en commun se fait de moins en moins sur une base communautaire et de plus en plus sur une base associative, où chacun adhère et cotise volontairement. Ainsi, le lien social ("la relation entre les hommes") devient "une relation entre les choses": Simmel reprend et réinterprète la critique du fétichisme des marchandises dont parle Karl Marx. Dans les sociétés peu différenciées, l'argent, peu utilisé, possède un caractère spécifique et peut assurer une équivalence entre valeur humaine et valeur monétaire, ce qui est à l'origine du prix du sang (la mort d'un homme constitue une perte économique qui sera compensée); mais avec le développement de l'individualisation, l'équivalence individu-argent devient choquante. De ce point de vue, la prostitution, qui apparaît comme un rapport sexuel privé de toute composante personnelle, peut trouver son équivalence dans l'abstraction de l'argent.

Pour Simmel, la culture est à la fois objectivation de l'âme et assimilation subjective des formes objectives. Or, il y a de nos jours un divorce entre culture objective et culture subjective: "La machine s'est plus intellectualisée que l'ouvrier", écrit Simmel. L'unité du travailleur et de son outil est rompue par le capitalisme. L'aliénation est manifeste quand l'ouvrier doit acheter le produit de son travail. Cette analyse appelle plusieurs remarques. Simmel se rapproche de la notion d'aliénation, développée par Marx dans les Manuscrits de 1844. En utilisant pour la première fois à la fin de l'ouvrage le terme de capitalisme et non d'économie monétaire, il tombe sous la critique de Max Weber, qui lui reproche de les avoir posés comme équivalents. Il tombe aussi sous celle du marxiste György Lukács, qui considère que Simmel nie ainsi la spécificité de la réification capitaliste sans en comprendre les causes: pour Marx, en effet, le salariat est un rapport social où les capitalistes détenteurs des moyens de production exploitent le salariat qui ne possède que sa force de travail; ce rapport salarial n'apparaissant pas comme tel en raison du fétichisme des marchandises.

Finalement, Georg Simmel présente les rapports sociaux dans leur dualité: dans la vie moderne, l'argent est source de libération et d'aliénation pour l'individu. Il expose également en quoi il est facteur d'interaction: l'individu s'affranchit de ses liens immédiats et peut se rapprocher ainsi de milieux sociaux plus éloignés. Son analyse constitue une réserve de thèmes et d'idées dans laquelle nombre d'auteurs ont puisé, comme Max Weber, Robert Park…

16 juin 2011

0.3 Biographies des auteurs

Georg Simmel, né le 1er mars 1858 à Berlin en Allemagne et mort le 28 septembre 1918 à Strasbourg, est un philosophe et sociologue allemand.

En 1874, son père Edward Simmel décède et laisse une fortune colossale qui rend ses sept enfants financièrement indépendants.

 

Simmel étudie la philosophie et l'histoire à l'Université Friedrich-Wilhelm de Berlin de 1876 à 1881. En 1881 il devint docteur en philosophie avec sa thèse « Das Wesen der Materie nach Kant's Monadologie ». Il devient « Privatdozent » à l'université de Berlin en 1885 jusqu'en 1901.

Sa femme Gertrud, qu'il épousa en 1890, est elle-même philosophe et écrit sous le pseudonyme de Marie-Luise Enckendorf notamment sur les sujets de la religion et de la sexualité. Privatdozent très apprécié des étudiants et de nombreuses personnalités berlinoises, il ne fut jamais reconnu par la hiérarchie universitaire malgré le soutien actif de Max Weber et de F. Tönnies. Ce n'est qu'en 1901, qu'il devint « Ausserordentlicher Professor », un titre purement honorifique qui ne lui permit pas de prendre part à la vie de la communauté universitaire. Ses ouvrages ne lui attirèrent pas non plus les faveurs de ses collègues de l'université de Berlin, mais suscitèrent l'intérêt de l'élite intellectuelle berlinoise. Enfin en 1914 il est nommé Professeur à l'université de Strasbourg, qui est alors une ville allemande.

Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902, est un écrivain et journaliste français, considéré comme le chef de file du naturalisme.

C’est l'un des romanciers français les plus populaires[1], l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision[N 1]. Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.

Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J’Accuse…! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres dans la même année.

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 et mort à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge auteur de comédies, mais aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français qui s'est illustré au début du règne de Louis XIV.

Issu d'une famille de petite bourgeoisie parisienne (son père occupe la charge de « tapissier du Roi »), Jean-Baptiste Poquelin fait des études dans un collège de Jésuites réputé jusqu'en 1639 puis commence des études de droit à Orléans. Il les abandonne en 1642, pour se consacrer au théâtre après la rencontre de Madeleine et Joseph Béjart avec qui il fonde « l'Illustre Théâtre » et prend le pseudonyme de Molière. Après la faillite, il quitte Paris et parcourt les différentes provinces de 1645 à 1658 en écrivant ses premières farces (L'ÉtourdiLe dépit amoureux).

De retour à Paris en 1658, il obtient la protection du frère du roi : sa troupe prend le nom de « Troupe de Monsieur » et représente en particulier les tragédies de Pierre Corneille (NicomèdeCinna). Sa carrière d'auteur dramatique commence vraiment avec Les Précieuses ridicules qui remporte un grand succès en novembre 1659. Soutenu par le roi Louis XIV, (mal)marié avec Armande Béjart et vite malade du poumon, Molière affronte les cabales et continue à jouer et à diriger sa troupe – devenue « Troupe du Roy » - tout en écrivant des comédies de genres variés (des comédies proches de la farce comme Le médecin malgré lui (1666) ou Les Fourberies de Scapin (1671), des comédies plus psychologiques comme L'École des femmes (1662) ou L'Avare (1668), des comédies-ballets comme Le Bourgeois gentilhomme en 1670 (avec Lully) ou Le malade imaginaire (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme Le Misanthrope (1665), Tartuffe (1664-1669), Les Femmes savantes (1672), ou en prose comme Dom Juan (1665).

Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce les travers(prétention nobiliaire, place des femmes, mariage d'intérêt...), Molière a créé en même temps des personnages individualisés emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain, Harpagon, Alceste et Célimène, Orgon et Tartuffe, Dom Juan et son valet Sganarelle, Argan le malade imaginaire...

L'invention dramatique de Molière est assez limitée puisqu'il reprend Plaute (L'Avare), les fabliaux (Le médecin malgré lui), les auteurs espagnols et italiens (Dom Juan) et des thèmes traitées par d'autres à son époque. Mais son œuvre écrite sur 15 ans montre à la fois une grande variété et une grande vérité humaine en même temps qu'une maîtrise efficace du jeu scénique et du texte de théâtre qui révèle l'homme de scène qu'il était avant tout puisqu'il a continué à jouer malgré la maladie jusqu'à son dernier jour survenu à 51 ans, le 17 février 1673.

Molière demeure depuis le XVIIe siècle l'un des tous premiers auteurs de comédies de la littérature française, chaque époque trouvant en lui des thématiques modernes. Il constitue aussi un des piliers de l'enseignement littéraire en France.

Platon (en grec ancien Πλάτων / Plátôn), Athènes, 428 - 427 av. J.-C., 347 - 346 av. J.-C.[1], est un philosophe grec, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate, Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d'élaborer sa propre pensée qui explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique, l'éthique, l'esthétique et la politique.

Son œuvre, composée presque exclusivement de dialogues, est d'une grande richesse de style et de contenu, et produit, sur de nombreux sujets, les premières formulations classiques des problèmes majeurs de l'histoire de la philosophie occidentale[2]. Chaque dialogue de Platon interroge un sujet donné, par exemple le beau ou le courage. La pensée de Platon n'est pas monolithique : une partie de ses dialogues aboutissent à des apories philosophiques, et ses dialogues qui apportent une solution aux problèmes posés ne constituent pas une réponse unique et définitive.

Platon est l'inventeur de la théorie des Formes : celle-ci décrit le réel comme un ensemble de copies qui participent de leurs modèles immuables. La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Platon semble avoir beaucoup emprunté à Épicharme, dont il a retranscrit de très nombreux passages. En effet, Épicharme a parlé fort clairement des sensibles et des intelligibles[3

 

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